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Pessac (33). Gifle mortelle dans la chambre d'hôpital Bannie10

 

 Pessac (33). Gifle mortelle dans la chambre d'hôpital

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marie fondatrice
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MessageSujet: Pessac (33). Gifle mortelle dans la chambre d'hôpital   Pessac (33). Gifle mortelle dans la chambre d'hôpital Icon_minitimeVen 1 Oct - 17:36

Pessac (33). Gifle mortelle dans la chambre d'hôpital 20101011


Pessac (33). Gifle mortelle dans la chambre d'hôpital


James Gaunt, 48 ans, comparaît jusqu'à ce soir devant les assises de la Gironde. Le 7 juillet 2006, parce qu'il ne supportait pas ses cris, il avait asséné une gifle à un patient de 77 ans, à l'hôpital de Pessac (Gironde). L'homme en était mort le lendemain.
J'avais amené mon père à l'hôpital pour de simples analyses. On lui a diagnostiqué une leucémie aiguë et il a dû passer la nuit à l'hôpital. Il est mort le lendemain parce qu'un autre malade lui a donné des coups. C'est totalement inacceptable », s'insurge Lyne Llobell, la fille de Roland Llobell. Cet homme est décédé à 77 ans après avoir été giflé, dans sa chambre de l'hôpital Haut-Lévêque de Pessac (Gironde), par un autre patient qui ne supportait plus ses appels incessants.
James Gaunt, 48 ans aujourd'hui, auteur de ces « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, sur une personne vulnérable », comparaît depuis hier matin devant la cour d'assises de la Gironde. « Je voudrais exprimer mes remords et m'excuser auprès de la famille de la victime. Je pense à lui tous les jours depuis que ça s'est passé. Je ne comprends pas ce qui m'est arrivé. Ça ne me ressemble pas du tout » déclare-t-il dès que le président Saint-Blancard lui donne la parole.
Plein d'humanité


Et l'on comprend vite qu'il ne présente pas le profil habituel des accusés d'assises. Descendant d'une famille noble de Bretagne, fils d'un ancien journaliste britannique aujourd'hui directeur d'une université américaine, il est présenté par tous les témoins comme quelqu'un d'extrêmement « gentil, serviable, plein d'humanité ». Cet homme atypique, bouddhiste, tour à tour technicien chez IBM, artiste à New York et à Paris et enfin tapissier décorateur en Dordogne a été rattrapé par une séropositivité au Sida. Tout s'est écroulé pour lui, dit-il, le 6-6-6 : le 6 juin 2006, un mois avant le drame. Son épouse le quitte, il doit laisser sa maison et sa fille. Sa maladie s'emballe et le voici hospitalisé le 10 juin pour une toxoplasmose encéphalique. Il développe des allergies violentes aux médicaments et ne dort que grâce aux somnifères. Lorsque Roland Llobell est hospitalisé dans la chambre voisine de la sienne, celui-ci appelle et sonne les infirmières sans arrêt. Le 7 juillet au matin, James Gaunt se réveille. « J'ai entendu les cris. Je me suis retrouvé dans la chambre de M.Lobell pour lui demander de baisser le ton, pour moi et pour les autres malades. Il ne m'écoutait pas. J'ai haussé le son, il ne m'écoutait toujours pas. Alors je lui ai donné une gifle, sans le vouloir, comme un réflexe », explique-t-il à la barre. Les infirmières ont accouru en entendant les cris. Il était trop tard. Le choc au niveau de l'œil avait provoqué un traumatisme crânien avec hémorragie cérébrale. Roland Llobell est mort le lendemain soir.

Discernement altéré


Pour l'expert-psychiatre Roland Coutanceau « James Gaunt était fragilisé sur le plan somatique par l'aggravation brutale de sa maladie. Il était fragilisé sur le plan affectif, rendu très dépressif par sa situation familiale et la séparation avec sa femme et sa fille. Il était fragilisé par les prescriptions médicamenteuses » constate-t-il. « Pour autant son discernement n'était pas aboli
[…] on s'oriente vers une altération de son discernement, avec des fragilisations sur les plans physique, psychique et clinique » précise-t-il. « Pour la famille, il est important qu'il soit reconnu coupable » plaide Me Arnaud Dupin, avocat des parties civiles. Le verdict devrait être rendu ce soir.
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